Ce n'est pas une surprise. Déjà au premier semestre de cette année, Toyota avait ravi cette place de premier constructeur mondial à l'Américain General Motors. L'Allemand Volkswagen recule pour sa part à la troisième place, conséquence de la crise de la dette en Europe.
L'industriel nippon enregistre une hausse de 22% de ses ventes mondiales par rapport à l'an dernier. Ce sont notamment les Etats-Unis qui dopent les chiffres du groupe. Un autre facteur explique également ces bons résultats : le constructeur a profité des subventions gouvernementales aux voitures économes en énergie au Japon. Le groupe a ainsi dégagé un bénéfice net de 2,5 milliards d'euros sur le troisième trimestre.
C'est une belle revanche pour Toyota qui a subi cette année les conséquences de la crise diplomatique avec la Chine au sujet des îles Senkaku-Diaoyu. Les consommateurs chinois ont, en effet, largement boycotté les voitures japonaises. Toyota a également surmonté le tsunami de mars 2011 et les fortes inondations en Thaïlande. Deux événements qui ont eu des répercussions sur la fabrication des pièces détachées pour ses usines à l'étranger.