Slips repousseurs d'ondes électromagnétiques, papier peint absorbeur de Wi-Fi, puces à coller derrière les téléphones portables, les offres déferlent sur internet. Or, selon les affirmations des douaniers et des opérateurs télécom, il n'existe à ce jour aucun autre moyen de se protéger des ondes que celui d'éloigner l'appareil du corps.
En visite début décembre dans un entrepôt de banlieue parisienne, le ministre délégué à la Consommation en a appelé à la vigilance. Benoît Hamon a notamment cité l'exemple d'incendies avec des guirlandes électriques non conformes aux normes européennes. Côté gastronomie, les douanes ont déjà intercepté une tonne de fausses brisures de truffes, cent tonnes de poissons avariés et, côté vin, trois mille bouteilles de Bourgogne frelaté.
La crise n'arrange rien. Les commerçants ferment plus volontiers les yeux sur les défauts de facturation ou les étiquettes douteuses. Face aux milliers d'arrivages, difficile de tout vérifier, les filets de l'opération « Fin d'année » sont parfois lâches. La surveillance continuera néanmoins sur les produits de Noël, décorations, jouets, maroquinerie et alimentation jusqu'au 15 janvier.