Lors de la réunion, l'Etat a demandé le reformatage du plan social qui prévoit 8 000 suppressions de postes. Trois pistes ont été identifiées pour améliorer le plan. « D'abord, un certain nombre d'éléments de créations de postes en interne du groupe qui étaient extérieurs et qui seront internalisés. Deuxièmement, la réunion tripartite a permis d'avancer sur la recherche de solutions pour les populations de salariés les plus fragiles, et notamment les seniors. Troisièmement, une solution pour chacun des salariés qui perdent leur emploi », a énuméré Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif.
Mais les syndicats sont sortis plutôt déçus de la réunion. « Philippe Varin n'a strictement rien cédé au gouvernement sur les contreparties en termes d'emplois. Et le gouvernement n'a strictement rien demandé, a ainsi dénoncé Jean-Pierre Mercier, délégué CGT. Pourtant, ils ont les moyens de contraindre Peugeot à suspendre le plan de licenciement, tant que les négociations se déroulent dans un climat serein »
De nouvelles réunions tripartites sont prévues au niveau des sites les plus touchés : le 8 novembre à Aulnay-sous-Bois et le 9 novembre à Rennes.