Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Ce n’est plus un coup de pouce, c’est une grande tape dans le dos et avec les encouragements en plus. Non seulement cette annonce signifie que la première baisse des taux d’intérêts, il y a un mois, n’a pas suffit à relancer la vapeur. Mais elle traduit aussi probablement l’annonce de mauvais chiffres dans le courant de la semaine prochaine, avec des résultats à six mois, donc importants, notamment les statistiques du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre.
L’objectif est clairement de redonner confiance aux marchés alors que la deuxième économie mondiale devrait subir son sixième trimestre de ralentissement.
Les PME de la côte-est, autrefois à la pointe des exportations, croulent désormais sous les stocks, les multinationales ne sont plus épargnées. La preuve que les économistes ont peut-être été un peu trop optimistes dans leurs prévisions européennes. Cette nouvelle baisse des taux chinois est aussi en effet un signe de la gravité de la crise en Europe.