L'Américain Jim Yong Kim part favori pour prendre la tête de la Banque mondiale

Le conseil d'administration de la Banque mondiale se réunit lundi 16 avril pour trancher entre les deux candidats restants à la présidence de cette institution. En vertu de la traditionnelle répartition des postes entre les Etats-Unis et l'Europe à la tête du FMI et de la Banque mondiale, c'est le candidat américain qui devrait l'emporter.

Sauf surprise c'est l'Américain d'origine coréenne Jim Yong Kim qui devrait succéder, le 1er juillet prochain et pour cinq ans à l'Américain Robert Zoellick. Pour la première fois, face au prétendant américain s'est dressée une candidature destinée à remettre en cause l'accord de partage des postes Etats-Unis/Europe en vigueur depuis 1946.

Il s'agit de la ministre nigériane des Finances Ngozi Okonjo-Iweala, âgée de 57 ans. Economiste réputée, elle a fait ses études à Harvard et affiche une carrière de 25 ans à la Banque mondiale. Elle devait porter les espoirs des pays du sud et des grands pays émergents.

Mais ensemble les Etats-Unis, le Canada, l'Union européenne et le Japon représentent 60% des voix à la Banque mondiale et cela devrait conduire à un consensus sur le candidat américain.

Jim Yong Kim, 52 ans, président d'une université du New Hampshire est un médecin brillant, formé à Harvard, il a dirigé le département Sida de l'Organisation mondiale de la Santé, mais il était pratiquement inconnu il y a encore quelques semaines.

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