Les Etats-Unis et le Nigeria se disputent la présidence de la Banque mondiale

Il ne reste plus que deux candidats à la présidence de la Banque mondiale après le désistement du Colombien Ocampo. Lundi 16 avril, le conseil d'administration devra choisir entre la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala et l'Américain d'origine coréenne Jim Yong KIM.

Le Colombien José Antonio Ocampo a jeté l'éponge et il s'est prononcé en faveur de la ministre des Finances du Nigeria. Ce geste évite aux pays émergents de mettre en lumière leurs divergences sur une candidature commune.

Les Brics, c'est-à-dire le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud s'élèvent contre le partage traditionnel des postes entre Américains et Européens à la tête du FMI et de la Banque mondiale. C'est en vertu de ce principe que la Française Christine Lagarde est devenue directrice générale du FMI et que la présidence de la Banque mondiale devrait revenir à l'Américain Kim.

Ces pays émergents devaient se mettre d'accord sur le soutien à un candidat unique. Mais sans attendre la Russie a fait savoir qu'elle apporterait sa voix au candidat américain. Et de fait avec les 60% de suffrages représentés par les Américains, les Japonais, les Canadiens et les Européens, le candidat américain à la présidence de la Banque mondiale devrait l'emporter lundi sauf surprise.

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