Les Brics comptent 40% de la population mondiale et en 2015, ils devraient assurer 61% de la croissance mondiale selon le FMI. Ils veulent renforcer leur poids et mieux faire avancer leurs points de vue dans les négociations économiques notamment au sein du Fonds monétaire internationale et de l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce.
Cependant, il existe des intérêts divergents entre ces pays. Pékin refuse, par exemple, de soutenir le Brésil qui cherche à obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
Par ailleurs, la Chine dont le PIB, est supérieur à celui des autres pays réunis, à tendance à vouloir montrer sa suprématie. Le sommet de New Delhi devrait être l'occasion pour les Brics de mettre leurs divergences de côté.
Les cinq pays doivent débattre de la création de leurs premières institutions, notamment une banque d'investissement pour financer des projets d'infrastructure et de développement. Enfin, les dirigeants du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du sud ont tenu à s' exprimer sur la situation en Syrie et en Iran. Les Brics, lors d'une déclaration finale, ont unanimement estimé que seul le dialogue pouvait résoudre la violence en Syrie et la crise avec l'Iran sur son programme nucléaire controversé.