La maison de disque Universal, filiale du groupe français Vivendi, rachète à la banque américaine Citigroup sa concurrente britannique EMI.
Citigroup qui avait reçu la maison de disques EMI en règlement des dettes de son ancien propriétaire n'avait pas l'intention de la conserver. Mais la marque qui détient un catalogue de plus d'un million de chansons avait de quoi attirer la concurrence. C'est donc Universal music qui l'emporte devant Warner, un moment sur les rangs.
Avec cette nouvelle concentration dans le secteur de l'édition musicale ne subsistent plus que trois groupes de rang mondial : Universal music, Sony et Warner music. En effet, en dix ans, le marché mondial de la musique a été divisé par deux avec l'arrivée des nouveaux médias largement basés sur la gratuité. Plus que sur la vente de CD, largement en recul, les maisons de disque génèrent désormais une part croissante de leurs bénéfices des droits tirés du numérique et des produits dérivés. Ce rachat doit encore obtenir le feu des autorités de la concurrence aux Etats-Unis et en Europe.