Avec une capacité de production annuelle correspondant à 10% de la production mondiale, ArcelorMittal est présent en Europe mais également au Brésil, en Inde et en Chine.
La crise économique qui sévit en Europe ralentit la demande d'acier, entraînant une baisse des prix. Le groupe se détourne donc de la production européenne au profit de celle des pays émergents, grands consommateurs d'acier. Le sidérurgiste ne réinvestit plus ses bénéfices dans ses usines en France, en Belgique, en Allemagne ou au Luxembourg.
En revanche, il investit en Amérique latine et en Inde pour capter la croissance de ces pays. Selon ArcelorMittal, cette optimisation de son activité en Europe permet au groupe d'économiser un milliard de dollars.
Le choix de diminuer la production et de fermer les usines les moins rentables est une stratégie simple et efficace pour son PDG Lakshmi Mittal. Le groupe pourrait ne conserver qu'un petit nombre de sites qui marcherait uniquement quand c'est vraiment nécessaire.
Pourtant ArcelorMittal se porte bien. Largement bénéficiaire, il entend le rester. Le géant de l'acier s'est fixé comme objectif de développer ses positions en Inde et en Chine, deux pays en plein essor.