Apple pèse aujourd’hui 337 milliards de dollars. Soit 7 milliards de plus que le pétrolier Exxon qui n'a pas résisté à la baisse du baril de brut. Un sacré tour de force lorsque l’on sait que jusqu’à la fin des années 2000, Microsoft, le groupe de Bill Gates, a régné sans partage sur le secteur de l’informatique.
L’annonce, en janvier 2011, du départ de son patron Steve Jobs, pour des raisons de santé et pour une durée indéterminée, n’a donc pas pesé sur la situation financière de la firme à la pomme. Ses derniers résultats montrent une hausse de 80% du bénéfice net, à 28 milliards de dollars.
De bons résultats dus aux succès de l'iPhone, son téléphone multimédia, et de l'iPad, la première tablette numérique, dont les ventes ont dépassé toutes les prévisions. Ses ventes d’ordinateurs ont également explosé ces deux dernières années. Mais pour combien de temps encore ?
La santé fragile de Steve Jobs inquiète les investisseurs. A long terme, il va falloir renouveler la gamme et innover, et cette impulsion là, c'est Steve Jobs qui la donne.