Chaque jour, 6 300 personnes meurent dans le monde des suites d'un accident au travail ou d'une maladie professionnelle. Cette tragédie ordinaire est plus coûteuse en vie humaine que les pandémies dont on parle quotidiennement comme le sida ou la tuberculose.
Cet aléa peut briser des familles entières quand la protection sociale fait défaut. L'insécurité et la maladie professionnelle ont aussi un coût économique, environ 4% du PIB mondial annuel. Pour éviter ces drames, l'Organisation internationale du travail prône la mise en place d'une meilleure gestion de ce risque. Un système qui implique les employeurs bien sûr, mais aussi les représentants des salariés, et une meilleure formation à l'ensemble des publics concernés.
Une meilleure gestion des risques
Aujourd'hui, des manifestations de sensibilisation sont prévues dans le monde entier. Aussi bien en occident que dans des pays émergents ou en développement.
Pour la première fois le Kazakstan, connu pour ses richesses minières, participe à cette journée mondiale. En Haïti, une opération pour évoquer la santé vise les employés du textile. La Chine où la mortalité au travail s'est envolée ces dernières années, l'accent sera mis sur la sûreté dans l'entreprise. Enfin il est à noter que des manifestations sont prévues en Afrique, en Tanzanie et en Algérie.