Stress au travail: la liste des bons et des mauvais élèves

Après la vague de suicide qui a touché France Télécom, l'an passé, le ministre du Travail, Xavier Darcos avait demandé aux entreprises de plus de 1 000 salariés d'ouvrir des discussions sur le stress au travail. Un formulaire avait été envoyé aux entreprises afin d'évaluer les moyens mis en œuvre par ces dernières pour prévenir le stress. Au total 1 500 entreprises ont été interrogées, et le gouvernement vient de publier sur le site www.travailler-mieux.gouv.fr la liste des entreprises concernées et leur classement.

Il s'agit d'une première mouture, le gouvernement n'entend pas en rester là, puisqu'il publiera tous les mois une liste réactualisée. Sur les 1500 entreprises sollicitées, 900 ont répondu. La liste publiée est divisée en trois catégories :

En tête : les « feux verts », autrement dit les bons élèves, qui regroupent les entreprises qui ont déjà signé un accord de fond ou de méthode ou qui ont engagé un plan d'action avec les syndicats et les représentants du personnel. Elles sont 33%, parmi elles on retrouve des sociétés comme Yoplait, Areva, EDF, Eurodisney ou encore Thales.

La deuxième catégorie : « feu orange » regroupe les industries qui ont déjà entamé des discussions sans avoir signé un accord. Elles sont au total 55%, y figurent des sociétés comme Chanel, PSA ou Renault.

Enfin la troisième et dernière catégorie « les feux rouges » concentre les entreprises qui, soit n'ont rien entrepris, soit n'ont pas répondu a l'enquête. Parmi elles, Picard surgelés, KFC ou bien Bull.

Pour Xavier Darcos, inutile pour le moment de créer une taxe pour sanctionner les mauvais élèves. Le ministre compte sur la crainte du bonnet d'âne qui pourrait nuire à l'image des entreprises.

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