Avec notre correspondant à Los Angeles, Loïc Pialat
La soirée devait forcément commencer avec une référence aux événements qui ont secoué Hollywood ces douze derniers mois. C’est le comédien et maître de cérémonie Michael Che qui s’en est chargé. « C’est un honneur de partager cette soirée les nombreuses personnes talentueuses et créatives dont le comportement n’a pas encore été dénoncé ! », a-t-il lancé.
Mais contrairement aux remises de prix de ces dernières années, ces Emmy Awards ont été plutôt lisses. Rachel Brosnahan, actrice principale de la comédie La Fabuleuse Mademoiselle Maisel, est la seule à avoir parlé de politique alors que des élections majeures auront lieu en novembre. « L’une des meilleures façons de s’exprimer, c’est de voter ! Alors si vous n’êtes pas encore inscrits sur les listes électorales, faites-le maintenant, sur votre téléphone par exemple. Allez voter et emmenez un ami. Merci ! »
Le nom de Donald Trump n’a même pas été mentionné. Et au journaliste qui lui a demandé si cela voulait dire que l’Amérique ne pensait plus à son président, le comédien récompensé John Oliver de la chaîne HBO a été très clair. « Absolument pas putain ! Si une seule personne retient de ces Emmys qu’on ne pense plus à cette présidence alors qu’on en est à peine à la moitié, voire moins, on est foutu ! »
Dans une Amérique divisée, ce qui restera finalement de ces Emmy Awards 2018, c’est cette demande en mariage sur scène et en direct d’un des lauréats, le réalisateur Glenn Weiss. Sa compagne a dit oui.