C'est un leader révolutionnaire. Un chef rebelle, qui a trouvé refuge dans la forêt avec ses troupes. Il monte à cheval et porte le nom d'un empereur romain. Mais c'est un chimpanzé, redoutablement intelligent. Voici César qui veut venger sa famille massacrée par des soldats humains au comportement plus bestial que les singes...
C'est l'un des mérites de la Planète des singes que d'opérer un renversement de perspective. Ce sont les primates du film qui exaltent les qualités humaines, ou plutôt humanistes, d'entraide, de tolérance, de solidarité.
Les humains, qui perdent l'usage de la parole à la suite d'une mystérieuse épidémie, s'entretuent, précipitant leur propre disparition. César combat un chef paramilitaire, campé par Woody Harrelson pastichant le Marlon Brando halluciné d'Apocalypse Now de Francis Ford Coppola
Crépusculaire et curieusement anti-spectaculaire, ce troisième volet de la nouvelle saga Planète des singes est un blockbuster tout à fait recommandable. On peut prendre un véritable plaisir à apprécier la prestation d'Andy Serkis, le comédien britannique de 53 ans qui prête ses expressions à César par la grâce du procédé de Motion capture. Ebouriffant !