Aux Etats-Unis, c'est ce que l'on appelle un « prequel » : un film qui raconte ce qui s'est passé avant une œuvre à succès. Dans cette planète des singes 2011, les primates n'ont donc pas encore conquis le pouvoir et réduit l'espèce humaine en esclavage. Mais le film de Rupert Wyatt montre leur évolution. C'est un peu « Spartacus chez les chimpanzés ». Sauf que l'archétype du gladiateur à la tête de la rébellion s'appelle César.
C'est un singe génétiquement modifié, adopté et élevé par un chercheur déterminé à créer un remède contre la maladie d'Alzheimer. Ce scientifique joué par James Franco va s'apercevoir que son traitement accroit les facultés intellectuelles des animaux sur lesquels il est testé.
Si l'intrigue se révèle parfois un peu simpliste, les effets spéciaux sont, eux, particulièrement réussis. Ici, point d'acteur se cachant dans des costumes de singes, mais des images de synthèse, obtenues grâce à la technique de la « performance capture » qui permet de traiter numériquement les mouvements des acteurs.
Le singe César, est ainsi interprété par Andy Serkis, ce qui rend extrêmement réaliste la représentation du chimpanzé au regard humain.