avec notre correspondant à Dakar, Guillaume Thibault
De l'amour, de l'énergie et des grands sourires. Malgré la douleur d'avoir perdu un frère, un ami, un parent, l'orchestre garde la tête haute, va de l'avant.
Pour le chanteur Bala Sidibé, feu Ndiouga Dieng est toujours dans l'âme du baobab. « Ndiouga Dieng est toujours là, explique-t-il. Quelqu’un me disait l’autre jour lors d’un concert, "j’ai l’impression que Ndiouga Dieng n’est pas parti". Pour nous, il est toujours présent grâce à Dieu. »
Dix titres composent ce nouveau disque. Guitares cristallines, saxophone dynamique, percussions cubaines, l'essence de l'Orchestra Baobab est toujours là avec pour la première fois une pointe de kora. « Fayinkounko » est un hommage aux mamans.
La perte de Ndouga Dieng a aussi poussé les doyens du Baobab à faire venir des jeunes. Le fils du chanteur décédé, Alpha est au micro, un jeune guitariste du Bénin, René est aussi arrivé. Pour le saxophoniste Thierno Koité l'orchestre doit vivre le plus longtemps possible.
« Eux, ils vont continuer, nous il y a un moment où l’on va s’arrêter, c’est normal, c’est la vie, affirme-t-il. Le baobab est un arbre solide donc ce que l’on souhaiterait, c’est qu’il continue à vivre. »