L'amour pour la musique, Angel Parra le découvre grâce à sa mère, la chanteuse Violeta Parra, véritable icône du Chili avec qui il collectionne des chansons populaires. L'engagement politique, il le tient de son père, dirigeant communiste et conducteur de locomotive.
C'est cet engagement qui l'amène en prison, au lendemain du coup d'Etat militaire de Pinochet en 1973. Il s'exile alors au Mexique, puis en France où il sortira plus tard un disque en hommage au socialiste Salvador Allende.
Il écrit des livres engagés
Mais Angel Parra n'est pas seulement guitariste, chanteur et compositeur. Il écrit des musiques de film et de ballet, mais aussi des livres engagés, dont Bienvenue au Paradis dans lequel il se fait porte-parole des exilés de son peuple.
« Il y a toujours cette idée "je suis, mais je suis pas". Parce qu'il y a eu 1,2 million Chiliens qui ont quitté le pays, dû à l'exil. Alors, je suis un tout petit peu de chaque Chilienne et Chilien, des histoires que j'entends ; c'est pas moi, mais au fond, c'est moi », expliquait-il.
Ironique
Jamais de pathos, beaucoup d'ironie, son dernier livre traduit en français il y a deux ans est une déclaration d'amour à ses deux patries, la France et le Chili.