«Vaiana», ou le recyclage réussi des légendes polynésiennes

Elle s'appelle Vaiana et c'est la dernière née des studios Disney. Vaiana, la légende du bout du monde, de Ron Clements et John Musker, sort ce mercredi 30 novembre sur les écrans français. C'est le 56e long métrage des studios Disney qui nous entrainent cette fois dans le Pacifique, à la suite d'une adolescente rebelle chargée de sauver son peuple. Vaiana, ou le recyclage réussi des légendes polynésiennes.

Fille de chef, Vaiana grandit sur l'île de Motu Nui, avec interdiction formelle de franchir le récif corallien. Pourtant, la jeune fille se sent irrésistiblement attirée par l'océan. C'est de là que viendra le salut de son peuple, dont l'île, autrefois luxuriante, dépérit...

Mais le chemin sera jalonné d'épreuves, autant de passages obligés chez Disney : la perte d'un proche, l'apprentissage du courage et la découverte d'une amitié - pas évidente au départ - ici avec un demi-dieu prétentieux et tatoué, Maui.

Pillage culturel ou incitation à la rencontre ?

Depuis dix ans, les studios Disney promettent plus de diversité... et plus de filles sur grand écran. Pour Vaiana, scénaristes et dessinateurs ont passé plusieurs mois aux Samoa, aux Fidji et à Tahiti. Un conseil scientifique a même donné son avis sur la musique, les vêtements, les tatouages des personnages. Ce qui n'a pas empêché un petit parti maori de Nouvelle-Zélande de crier au pillage culturel.

Un procès hors sujet, car si les traits des personnages manquent parfois de finesse, les décors, l'océan, les volcans et les forêts sont d'une beauté numérique à couper le souffle. Au-delà de la légende, une belle incitation au voyage...

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