Walt Disney compte, sans aucun doute, parmi les plus grands artistes de notre temps, utilisant l’écran de cinéma comme la toile d’un peintre dont le dessin prendrait vie.
En 1935, il écrit : « Je sens que nous ne pouvons assurément pas faire de choses merveilleuses, basées sur le réel, à moins de d’abord connaître le réel ».
La volonté de conférer de l’authenticité à l’animation conduit les animateurs à s’inspirer du monde qui les entoure et à dessiner d’après nature. Grâce à l’organisation de séances de poses de modèles vivants ou la venue d’animaux au sein du studio, les artistes observent démarches et mouvements, qu’ils réinterprètent de manière unique dans les films.
Dans cette perspective, l’exposition dévoilera des dessins d’étude inédits, comme ceux d’un faon pour « Bambi », ou de la marche d’un chien pour « Les 101 Dalmatiens », ainsi que des dessins d’animation des héros emblématiques, de Blanche-Neige à Tarzan en passant par Maléfique, afin de montrer l’importance accordée aux mouvements dans la création de personnages émouvants et attachants.
Au fil du temps, les films des Studios Disney accompagnent naturellement la plupart des grands mouvements artistiques à travers des séquences aux graphismes d’avant-garde, parfois empreintes de surréalisme, de cubisme, ou même d’abstraction. Les visiteurs pourront s’immerger dans le jaillissement et le développement de l’art de l’animation des années 1920-40, dans le tournant artistique résolument moderne des années 1950, dans le renouveau stylistique de la fin des années 1980 marquant la transition entre les mythiques « Nine Old Men » et une nouvelle génération d’artistes, jusqu’aux réalisations des années 2000 à nos jours, qui offrent une réinterprétation des mythologies contemporaines.
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Autres films :
« L’Odyssée » de Jérôme Salle
1948. Jacques-Yves Cousteau, sa femme et ses deux fils, vivent au paradis, dans une jolie maison surplombant la mer Méditerranée. Mais, Cousteau ne rêve que d’aventure. Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet de respirer sous l’eau, il a découvert un nouveau monde. Désormais, ce monde, il veut l’explorer. Et pour ça, il est prêt à tout sacrifier.
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« Voyage à travers le cinéma français » de Bertrand Tavernier
Ce travail de citoyen et d’espion, d’explorateur et de peintre, de chroniqueur et d’aventurier qu’ont si bien décrit tant d’auteurs, de Casanova à Gilles Perrault, n’est-ce pas une belle définition du métier de cinéaste que l’on a envie d’appliquer à Renoir, à Becker, au Vigo de l’Atalante, à Duvivier, aussi bien qu’à Truffaut ou Demy. A Max Ophuls et aussi à Bresson. Et à des metteurs en scène moins connus, Grangier, Gréville ou encore Sacha qui, au détour d’une scène ou d’un film, illuminent une émotion, débusquent des vérités surprenantes. Je voudrais que ce film soit un acte de gratitude envers tous ceux, cinéastes, scénaristes, acteurs et musiciens qui ont surgi dans ma vie. La mémoire réchauffe : ce film, c’est un peu de charbon pour les nuits d’hiver.
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