Avec notre envoyé spécial à Jérusalem, José Marinho
En marchant à Jérusalem-Ouest en direction du festival, Naomi Fortis constate que « Jérusalem n'est pas une ville terrible en ce moment ». La directrice de Frontline n’a pas totalement tort, la ville se relève de la guerre de Gaza l’année dernière.
La jeunesse bigarrée, on la trouve à Hansen, un ancien hôpital pour lépreux transformé en centre artistique. C’est ici que ça se passe. « C’est un festival très local, c’est une niche un petit peu underground et les musiciens sont humanistes, engagés. Il y a des musiciens ultra-orthodoxes qui viennent faire du heavy metal ultra-orthodoxe ! », s'amuse Naomi Fortis.
Un exemple de cette programmation atypique : le chanteur de 60 Reebo, Mickael Meresse, qui interprète des textes religieux en hébreux sur fond de heavy metal. Sa volonté, c'est de faire une musique sans frontières : « On fait des choses hardcore avec du respect pour la religion, c’est une façon de casser les clichés. On est le même peuple ». Hansen est l’épicentre de Frontline, le temps du festival.