A Jérusalem, le festival Frontline prône la paix et la tolérance

La quatrième édition du festival Frontline (en français, « ligne de front ») a commencé hier soir à Jérusalem et se poursuit jusqu'à vendredi prochain. Au programme : du rock et de la musique électro. Organisé par la Saison culturelle de Jérusalem, association indépendante à but non lucratif, il réunit des musiciens des quatre coins du monde pour chanter la paix et la tolérance.

Avec notre envoyé spécial à Jérusalem,  José Marinho

En marchant à Jérusalem-Ouest en direction du festival, Naomi Fortis constate que « Jérusalem n'est pas une ville terrible en ce moment ». La directrice de Frontline n’a pas totalement tort, la ville se relève de la guerre de Gaza l’année dernière.

La jeunesse bigarrée, on la trouve à Hansen, un ancien hôpital pour lépreux transformé en centre artistique. C’est ici que ça se passe. « C’est un festival très local, c’est une niche un petit peu underground et les musiciens sont humanistes, engagés. Il y a des musiciens ultra-orthodoxes qui viennent faire du heavy metal ultra-orthodoxe ! », s'amuse Naomi Fortis.

Un exemple de cette programmation atypique : le chanteur de 60 Reebo, Mickael Meresse, qui interprète des textes religieux en hébreux sur fond de heavy metal. Sa volonté, c'est de faire une musique sans frontières : « On fait des choses hardcore avec du respect pour la religion, c’est une façon de casser les clichés. On est le même peuple ». Hansen est l’épicentre de Frontline, le temps du festival.

Partager :