avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Moins de onze minutes, c’est le temps qu’il aura fallu pour voir le tableau de Picasso, Les femmes d’Alger s’envoler au prix astronomique de 160 millions d’euros devant une salle archicomble venue voir le record mondial tomber.
C’est une œuvre de Francis Bacon, Trois études de Lucian Freudqui détenait jusqu’à présent le titre très enviable de peinture la plus chère du monde. Elle avait été vendue pour 127 millions d’euros en 2013 chez Christie’s, déjà.
Ce n’est pas la première fois que le tableau Les Femmes d’Alger se retrouve dans les mains des commissaires-priseurs. Le tableau avait été mis à la vente en 1997 pour 28 millions d’euros, seulement… Devant une telle plus-value, le vendeur a préféré rester anonyme tout comme l’acheteur.
Le marché de l’art contemporain à New York n’a jamais été aussi florissant. La semaine dernière, c’était un tableau de Van Gogh qui était adjugé 59 millions d’euros. Le nombre croissant de richissimes collectionneurs privés dans le monde, l’intérêt des fonds d’investissement pour ce secteur très rentable ainsi que les demandes des nouveaux musées du Qatar ou de Chine pour des œuvres rares contribuent à faire grimper les prix.
→ à (re)lire: La justice française veut savoir comment un électricien s'est procuré 271 Picasso