Thème de cette 12e édition : « Protéger les malades et les handicapés mentaux au lieu de les tuer ». La condamnation à la peine capitale est en principe interdite dans leur cas. C'est du moins ce que stipulent les normes internationales.
Mais de nombreux pays, dont le Japon et les Etats-Unis, ne tiennent pas compte de ces textes. Sont ainsi condamnées à mort des personnes qui ne peuvent être tenues pour responsables de leurs actes.
C’est sur ce thème que la Journée mondiale contre la peine de mort veut mobiliser l'opinion publique internationale. Mais les défenseurs des droits de l'homme tirent aussi d'autres sonnettes d'alarme.
La peine de mort reste de mise dans 22 pays du monde
Selon eux, les conditions de détention dans les couloirs de la mort et l'attente - parfois interminable - de l'exécution s'apparentent à des traitements inhumains, voire à de la torture.
Même chose pour les injections létales, une méthode qui s'est avérée peu fiable et qui a provoqué des scènes de souffrances insoutenables au moment d'exécutions, notamment aux Etats-Unis.
Vingt-deux pays dans le monde appliquent toujours activement la peine capitale. Ils étaient encore 37 il y a 20 ans. La tendance globale est donc à la baisse. Mais la lutte en faveur de l'abolition universelle n'a rien perdu de son actualité.
→ Pour approfondir : le site de l'organisation Amnesty International