« Millénium », David Fincher reste fidèle à ses obsessions

Millénium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes,  un film très attendu. C’est l'adaptation du premier livre de la trilogie policière du suédois Stieg Larsson, vendue à quelque 65 millions d'exemplaires dans 46 pays. Ce livre avait déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma, c'était en 2009 par un Danois. Le film qui sort ce 18 janvier en France est donc la deuxième adaptation du roman, mais venue cette fois de Hollywood et signée par le réalisateur David Fincher.

Dès le générique du début, le ton du film est donné : noir, très noir, alliage d'esthétique néogothique et de nouvelles technologies, sur fond du rock industriel de Trent Reznor. David Fincher reprend fidèlement l'intrigue du premier roman de la trilogie Millénium : Mikael Blomkvist, interprété par Daniel Craig, est un journaliste d'investigation condamné pour fausse information. Engagé par un richissime industriel pour retrouver une jeune fille disparue dans

les années 1960, il va être aidé par une orpheline post-punk, génie du pirate informatique, et il va découvrir l'œuvre sanglante d'un dangereux tueur en série.

L'enquête foisonnante ne se limite par à l'intrigue policière, mais évoque aussi bien le trouble passé nazi de certains Suédois, et les magouilles financières de patrons voyous.
Tout en livrant un film efficace et grand public, le réalisateur de Seven ou de The social network reste fidèle à son style et à ses obsessions.

Millénium, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, devrait donc pouvoir séduire aussi bien les inconditionnels du roman culte de Stieg Larsson, que les néophytes et les cinéphiles.

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