La rentrée littéraire française est portée sur la politique-fiction. La présidentielle de mai fait éclore une moisson de romans comme Panique à l’Elysée ( Grasset) de Dominique Paillé, Les Sauvages de Sabri Louatah (Flammarion), un premier roman, Le mirage présidentiel de Guillaume Germain (Bentzinger), Cinquième chronique du règne de Nicolas 1er (Grasset) de Patrick Rambaud. Sept ans après son dernier livre, le prix Goncourt François Weyergans publie Mémoire pleine (Julliard), Daniel Pennac Journal d’un corps (Gallimard) tiré à 120 000 exemplaires, puis il y a Régine Desforges, Philippe Sollers...
Côté étranger, David Lodge qui publie Un homme de tempérament (Rivages) un tableau désopilant des aventures sexuelles de l'écrivain H.G Wells, défenseur de l'amour libre. L'art, le désir, le couple et la mort irriguent également le roman de l'Américain Michael Cunningham, Crépuscule (Belfond). Et l’événement, c’est la première publication en France de Tao Lin, jeune auteur américano-tawaïnais de 28 ans, Richard Yates (Au diable Vauvert).
La rentrée de janvier 2012 est très prudente. Les éditeurs ont concentré leur production car ils redoutent le trou d’air pré-électoral qui entraîne généralement en littérature un ralentissement, voire un gel des ventes.