Les résultats s'annoncent très serrés en République tchèque

Les bureaux de vote sont fermés et le dépouillement du scrutin est en cours en République tchèque après les élections législatives organisées les 28 et 29 mai 2010. Et à la surprise générale, les sociaux-démocrates donnés gagnants dans le sondages sont au coude-à-coude avec la droite, l'ODS, créditée de 20% des suffrages comme le centre-gauche. La gauche tchèque est donc globalement en recul électoral et net recul même si les premières tendances se confirment à Prague.

Avec notre correspondante à Prague, Christine Dupré

C’est un peu la surprise, lors de ces élections tchèques. Le Parti social-démocrate, la première force d’opposition, était donnée largement en tête dans les sondages. Or, avec à peine plus de 20 % des suffrages, selon les études réalisées à la sortie des bureaux de vote, le CSSD serait au coude-à-coude avec les conservateurs du Parti civique-démocrate de l'ODS.

Et surtout le scrutin verrait l’essor des petits partis, tous situés à droite, avec à leur tête des personnalités charismatiques, comme le prince Schwartzenberg.

Aucun de ces partis n’a de vrai programme, hormis la rigueur économique, et avec le rejet de la mainmise des grands partis sur la vie politique depuis vingt ans, c’est cela la clé du résultat.

Les Tchèques, avec leurs 45 milliards d’euros de dettes publiques ont eu peur de subir le sort de la Grèce, comme leur ont martelé la plupart des médias.

Ils ont eu peur que la gauche creuse les déficits. Ils sont mobilisés à seulement 62 %, surtout dans les grandes villes généralement favorables à la droite.

Si les scores devaient rester ce qu’ils paraissent être, les partis de droite devraient obtenir une majorité confortable pour gouverner les quatre prochaines années.

 

 

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