Avec notre correspondante à Washington, Donaig Ledu
Les compagnies aériennes sont désormais tenues de consulter toutes les deux heures, et non plus une fois par jour, ce que l’on appelle ici la « no fly list », la liste des personnes soupçonnées d’avoir des liens avec des groupes terroristes et à ce titre interdites de prendre place à bord d’un avion.
Le principal accusé de l’attentat avorté au soir du 1er mai, avait en effet placé sur cette liste dans la journée de lundi, mais faute de vérifications suffisantes il a bien failli s’enfuir à bord d’un avion à destination de Dubai. La compagnie Emirates a d’ailleurs fait les frais de cette vigilance renforcée le 6 mai, l’un de ses appareils qui était sur le point de décoller a dû regagner le terminal, les autorités américaines ayant des doutes sur l’identité de l’un de ses passagers.
Autre incident révélateur de la tension qui règne ici, l’aéroport international de Seattle, sur la côte ouest, a été évacué hier, on venait d’y trouver un bagage suspect. Et quelques heures plus tôt, l’un des ponts de New York avait été fermé et l’alerte avait été déclenchée en raison de la présence d’un camion abandonné.