Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Les débats ont été houleux, les négociations entre majorité et opposition laborieuses : mais le résultat est sans surprise. Le Parlement allemand a approuvé à l’issue d’une procédure marathon le plan d’aide à la Grèce. Berlin se porte garant des 22,4 milliards d’euros de crédits qu’une banque publique mettrant à disposition d’Athènes.
Angela Merkel peut se rendre au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de Bruxelles satisfaite. Ou presque. Certes la chancelière n’avait pas besoin des voix de l’opposition. Mais elle aurait bien aimé obtenir le soutien des sociaux-démocrates pour montrer que la solution à la crise grecque dépassait les clivages politiques.
A deux jours d’une élection régionale test, la gauche n’a pas voulu faire ce cadeau à la chancelière sachant pertinemment que l’aide à la Grèce est très impopulaire. Les sociaux-démocrates se sont abstenus reprochant au gouvernement de ne pas accepter un prélèvement sur les transactions financières.