Pas de preuve d'une implication d'al-Qaïda dans la tentative d'attentat de New York

Les responsables de l'attentat déjoué à New York samedi 1er mai 2010, seront retrouvés et punis, a déclaré le président américain de Venice, en Louisiane où il était en déplacement dimanche. L’enquête se poursuit. Le SITE, organisme de surveillance des sites islamistes a annoncé qu’un chef taliban pakistanais, Hakimullah Mehsud avait déclaré, en avril, dans une vidéo son intention d’organiser des attentats aux Etats-Unis. C’est son groupe, Tehrik-e-Taliban, qui a revendiqué l’attentat mais cette revendication n’a pas être confirmée par les enquêteurs. Le chef de la police de New York, Raymond Kelly, puis le maire de la ville, Michael Bloomberg ont déclaré dimanche qu’à ce stade de l’enquête, il n’y avait pas preuve que al-Qaïda ou un groupe terroriste de cette importance soient impliqués.

Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion

La vie semblait avoir repris un cours normal, dimanche, à Times Square. En plein coeur touristique de New York, la foule était de retour au lendemain d’une tentative d’attentat, considérée comme une possible attaque terroriste par les autorités américaines.

La bombe était rudimentaire, mais elle aurait pu faire des dégâts. L’enquête avance. La police s’intéresse à un homme blanc d’une quarantaine d’année, qu’on voit changer de chemise sur une caméra de surveillance. Le propriétaire de la voiture piégée a été identifié, et les enquêteurs ont été contactés par un touriste qui pense avoir filmé le conducteur qui a abandonné la voiture, samedi soir, en laissant le moteur et les clignotants allumés.

Selon le chef de la police new-yorkaise, Ray Kelly, rien ne prouve une quelconque implication des talibans pakistanais, qui ont revendiqué, dimanche, l’attentat. Les insurgés pakistanais avaient déjà revendiqué, l’année dernière, une fusillade à Binghamton, dans l’Etat de New York, qui avait fait 14 morts mais dans laquelle ils n’avaient, selon le FBI, joué aucun rôle. On ignore encore si la tentative d’attentat est à mettre au compte d’une personne isolée ou d’un groupe terroriste, domestique ou international. Mais le président américain, Barack Obama, a promis que justice serait faite.

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