Un sonar a couvert 2 800 km², trois véhicules sous-marins ont effectué 40 plongées sur une zone de près de 3 000 km². Mais rien à faire, l'épave de l'Airbus reste introuvable.
Les deux navires avec tout leur matériel vont repartir vers le port brésilien de Recife.
Vont-ils revenir pour une quatrième campagne de recherche? C'est aujourd'hui toute la question, car le Bureau d'enquêtes et d'analyses le reconnaît : toute la zone où l'appareil était censé se trouver aura été couverte à l'issue de cette troisième campagne.
Alors où chercher ? Vers où étendre cette zone ? D'autant que ces recherches coûtent cher, très cher. Neuf millions d'euros pour les deux premières campagnes, dix pour la troisième. Hors micro, un membre du BEA le reconnaît : il sera difficile pour Air France et Airbus de refinancer des recherches sans un réel espoir de trouver les débris de l'appareil et surtout les boîtes noires.
Les enquêteurs risquent de devoir se contenter des quelques débris qui ont été repêchés alors qu'ils flottaient encore. Au vu de ces débris, ils ont conclu que l'appareil avait touché l'eau à l'horizontale avant de sombrer. Mais c'est tout.