Le gouvernement français a annoncé, lundi soir, la mise en place de « corridors aériens » entre Paris et les aéroports du sud du pays à partir de mardi 06h00 TU. Les aéroports situés au nord d'une ligne Nantes-Nice seront partiellement rouverts.
Réunis en vidéo-conférence, les ministres européens des Transports se sont quant à eux mis d'accord lundi pour limiter à partir de mardi les restrictions de vols imposées aux compagnies aériennes.
Dans l'ensemble, 30% des vols devaient être assurés aujourd'hui, soit 10% de plus qu’hier. La situation s'améliorait petit à petit, surtout dans le nord et l'est de l'Europe, où certains aéroports ont rouvert. C'est le cas en Suède sauf à Malmö, en Norvège, en Roumanie, en Hongrie et au Danemark pour les vols en dessous de 11 000 mètres.
La République tchèque a rouvert son espace aérien pour 48h. Une reprise partielle du trafic dans les aéroports autrichiens a été constatée depuis ce lundi matin. Au Danemark, les aéroports reprennent aussi du service, mais avec de fortes restrictions.
Les aéroports d'Allemagne resteront fermés jusqu'à mardi 2h00. Portes fermées aussi dans ceux de Grande-Bretagne et d'Italie. Pour voyager, il faut donc privilégier le sud de l'Europe. Les aéroports espagnols par exemple fonctionnement normalement.
En France, pour l'instant seul le sud-ouest semble épargné par le nuage. Les aéroports parisiens restent fermés. Même situation pour ceux qui se trouvent au nord d'une ligne Bordeaux-Nice. Parmi eux, seul celui de Nantes a rouvert ses portes ce midi. Il restera ouvert au moins jusqu'à mardi 10h.
Les compagnies aériennes, qui subissent de plein fouet le choc économique causé par la paralysie du trafic, jugent excessives les restrictions de vols imposées en Europe depuis jeudi soir.
Plusieurs d'entre elles ont mené dimanche des vols d'essais pour évaluer l'impact des nuages de cendres volcaniques sur les avions. Ces vols, affirment-elles, se sont déroulés sans problème.