Avec notre envoyé spécial à Varsovie, Piotr Moszynski
Une foule immense se déplace vers le palais présidentiel... On pourrait dire, quelle ironie du sort, car de son vivant Lech Kaczynski avait des difficultés à susciter l’enthousiasme des foules. Après sa mort tragique, des foules immenses se déplacent maintenant pour lui dire adieu et il commence à faire vraiment figure de héros national.
En tout cas, ce recueillement de dizaines de milliers de Polonais devant le cercueil de celui qui était adoré par les uns, haï par les autres mais qui les représentait tous, est très impressionnant et simplement très, très, très touchant.
Au passage du cortège c’était vraiment le sentiment d’incrédulité qui dominait. Les gens savent, les gens voient de leurs propres yeux, mais cela reste pour eux tellement incroyable, tellement absurde, injuste...
Après le passage du corbillard, il y a eu le silence, des pleurs, puis un cortège de plusieurs centaines de motocyclistes qui suivaient le cortège présidentiel depuis l’aéroport.