Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Les Américains renoncent donc à mettre au point de nouvelles armes nucléaires. Ils promettent de détruire une partie de l’arsenal existant, mais ils continueront à entretenir et à moderniser les armes qu’ils ont décidé de conserver.
En rendant publique cette nouvelle stratégie américaine, Barack Obama espère encourager le reste de la communauté internationale à respecter les termes de l’accord de non prolifération nucléaire. Tel est l’objectif du président américain : lutter contre la prolifération et minimiser les risques de terrorisme nucléaire.
Les Etats-Unis affirment aussi, solennellement, qu’ils s’engagent à ne pas utiliser le feu nucléaire lors de conflits avec des Etats qui ne possèderaient pas la bombe. Dans le même temps, et pour couper court à ceux qui estiment que Washington fait preuve de naïveté ou d’un optimisme démesuré, le secrétaire à la Défense Robert Gates a bien rappelé mardi 6 avril que son pays se réservait le droit de répondre, y compris en utilisant en dernier recours son armement nucléaire, contre des Etats ou des groupes qui ne respecteraient pas les règles du jeu international, en particulier en cas d’attaque chimique ou bactériologique.