Les deux constructeurs européens, Renault et Daimler ont aujourd'hui des raisons objectives pour se rapprocher. Renault qui détient déjà une participation de 44% dans le japonais Nissan, cherche à accroître sa position dans un secteur durement frappé par la crise. Daimler, de son côté, fabricant des véhicules Mercedes et Smart, cherche un partenaire pour constituer un groupe plus influent.
Les deux constructeurs vont s'allier pour un échange de 3% de leur capital, ce qui devrait leur permettre d’augmenter leurs volumes de production tout en réduisant les coûts de production.
Daimler dont le petit modèle Smart n'a jamais connu un vrai succès va certainement profiter de cette collaboration pour redynamiser une branche déficitaire de sa production.
De son côté, Renault pourrait tirer parti du savoir-faire de l’Allemand en matière de voitures hybrides et haut de gamme. Les deux partenaires vont aussi collaborer dans la construction de châssis et de moteurs.