Convoqué à l'Elysée pour s'expliquer sur la stratégie industrielle de Renault et sur son projet de délocalisation en Turquie, Carlos Ghosn a assuré à Nicolas Sarkozy qu'il maintiendrait l'emploi et l'activité des usines de Flins, site dans lequel est produite la Clio 3.
Le chef de l'Etat a donc eu en partie gain de cause puisqu'il voulait la garantie que la future Clio, la Clio 4, ne serait pas entièrement fabriquée à l'étranger. Selon un communiqué de l'Elysée, le Pdg de Renault s'est engagé à continuer à Flins la production de l'actuelle Clio 3 et d’y implanter une partie de la production de la Clio 4 tout en développant en parallèle, la production de véhicules électriques.
D'ailleurs, le communiqué souligne le projet de Renault, en accord avec l'Etat, de faire de Flins une grande plateforme européenne de la voiture électrique et rappelle que le constructeur est soutenu en cela par les pouvoirs publics.
A l'issu de l'entretien, Carlos Ghosn qui était accompagné de Patrick Pelata, numéro deux du groupe, a quitté l'Elysée sans faire de commentaires.