Avec notre correspondant à Rome, Antoine-Marie Izoard
Au cœur de Rome, Benoît XVI a présidé le chemin de croix, entouré de milliers de fidèles. Les épaules couvertes d’un long manteau rouge, intervenant brièvement au terme de cette « Via Crucis » au Colisée, il est volontairement resté en dehors des scandales qui agitent la presse sur les affaires de pédophilie au sein du clergé. Il a proposé alors aux fidèles, une méditation sur la leçon d’amour donnée aux hommes par le Christ en mourant sur la croix. « L’amour, a particulièrement affirmé Benoît XVI, est la seule force capable aujourd’hui de changer le monde ».
Comme chaque année, ce chemin de croix aussi était symboliquement marqué par les souffrances des cinq continents. Une légère croix de bois a ainsi été portée en procession par deux Haïtiens, deux Irakiens, une religieuse congolaise ou encore une jeune Vietnamienne. Deux religieux de Terre sainte, et une personne handicapée, ont aussi porté cette croix qui a fini entre les mains du Pape.
Le marathon des cérémonies se poursuit au soir de ce samedi 3 avril avec la vigile pascale, et dimanche 4 avril, avec la messe solennelle de Pâques, une messe au terme de laquelle, outre sa bénédiction urbi et orbi, le Pape adressera un message au monde.