L’attaque s’est déroulée à Buguma dans la région du delta du Niger, précisément contre une installation de la compagnie Shell. C’est en tout cas ce qu’indique un communiqué du JRC ou Conseil révolutionnaire qui menace d’intensifier « ses attaques dans les jours à venir ».
Le groupe qui se présente comme étant une organisation rassemblant plusieurs mouvements armés de la région, prône « la division du Nigeria » et a commencé ces dernières semaines à revendiquer des attaques.
Certes, ce 19 mars, la compagnie Shell a indiqué qu’elle n’était pas en mesure de confirmer ce sabotage. Mais du côté de la force conjointe militaire-police qui opère dans le Sud pétrolifère, une source a affirmé à l’Agence France Presse qu’une attaque avait bien eu lieu. Et ce contre des installations de Shell. Tout en ajoutant que les saboteurs étaient des voleurs de pétroles et non des membres du JRC.
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle attaque menace un peu plus le processus de pacification entamée il y a plus de six mois par le président nigérian Umaru Yar’Adua.
Lundi déjà, le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (MEND) avait fait exploser deux voitures piégées dans le centre de Warri et indiquait qu’il allait multiplier ses attaques contre les compagnies, notamment contre le groupe Total.