Souvenez-vous, lors de l'élection présidentielle en Iran, Twitter avait été quasiment promu par les États-Unis média officiel pour suivre les manifestations, alors que la presse sur place ne pouvait pas travailler.
Les internautes iraniens s’étaient repliés sur le site de micro-blogging pour envoyer en 140 signes maximum, des témoignages sur la situation. Ils avaient connu ensuite la censure. Des voix s’étaient élevées au Congrès américain et ailleurs pour lever des limitations à l’accès d’internet dans certains pays.
L’appel a été entendu. Le ministère du Trésor va délivrer, ce lundi 8 mars, une autorisation d'exportation de services internet gratuits et de logiciels grand public vers l’Iran, Cuba et le Soudan.
Cette décision vise à permettre de contourner les barrières à l’exportation des services du web et cela concerne Microsoft, Yahoo et tous les autres fournisseurs de services internet. Ces entreprises hésitaient à proposer de tels services, craignant d'enfreindre les lois concernant le transfert de technologies qualifiées de sensibles et redoutant surtout des sanctions financières et judiciaires à leur encontre.