L’Iran persiste à développer sa production d’uranium

L'Iran envisage de construire deux nouveaux sites d'enrichissement d'uranium disposant de nouvelles centrifugeuses plus efficaces durant la prochaine année iranienne, qui débute le 21 mars, a annoncé lundi le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique. « Il est possible que nous commencions la prochaine année iranienne la construction de deux sites d'enrichissement sur ordre du président » Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré Ali Akbar Salehi, le chef de l'énergie atomique iranien, cité par l'agence de presse Isna.

L'Iran dispose déjà d'un site, le site de Natanz qui peut accueillir jusqu'à 50 000 centrifugeuses, nécessaire à l'enrichissement d'uranium. Il y a quelques mois, Téhéran avait été condamné notamment pour avoir dissimulé la construction en cours d'un deuxième site d'enrichissement à Fordo, une zone montagneuse à une centaine de kilomètres au sud de Téhéran.

Le président Ahmadinejad avait annoncé le 30 novembre que son pays allait construire dix nouvelles usines d'enrichissement d'uranium. Et selon le chef iranien de l'énergie atomique, les nouveaux sites seront construits au cœur des montagnes « pour être protégés contre toute attaque » aérienne qui pourrait être menée contre les installations nucléaires iraniennes.

L'Iran a déjà identifié cinq sites pour accueillir les nouveaux centres d'enrichissement, et est « en train d'en identifier cinq autres dispersés à travers le pays », a-t-il ajouté.

Pas question donc de s'en tenir, pour les Iraniens, aux exigences de la communauté internationale qui redoute que Téhéran se dote de l'arme nucléaire. Au contraire. L'Iran continue d'affirmer que ces programmes ne sont que civils et non pas militaires.
 

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