Avec notre envoyée spéciale à Amman, Valérie Gas
De bonnes relations, cela s’entretient. Et c’est un peu ce que François Fillon est venu faire à Amman, dans l’espoir de rapprocher encore les deux pays : « Je suis venu ici, à Amman, pour développer entre la France et la Jordanie un partenariat global, ambitieux, un partenariat commercial, un partenariat d’investissement et un partenariat technologique », a-t-il déclaré.
La France est aujourd’hui le premier investisseur étranger non arabe en Jordanie et le troisième exportateur européen. Mais François Fillon estime qu’elle peut faire mieux et notamment profiter de l’opportunité offerte par la politique de grands projets des autorités jordaniennes : « Une nouvelle page s’ouvre aujourd’hui avec la perspective de réforme et de grands projets dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des nouvelles technologies », a-t-il annoncé.
Quelques avancées ont d’ailleurs eu lieu lors de cette visite. C’est ce constat que François Fillon a dressé : « Avec l’accord minier qui vient d’être signé avec Areva, avec les projets en cours dans les secteurs de l’énergie nucléaire et de l’eau, un partenariat technologique de très grande ampleur est en train de voir le jour entre la France et la Jordanie ».
Mais ce que la France attend, c’est la conclusion d’un accord pour la construction d’une centrale nucléaire dans la région d’Aqaba pour laquelle Areva est candidate. Le Premier ministre a affirmé que la France ferait la meilleure offre. A suivre.