Nouvel ultimatum de l’UA à Rajoelina

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a adressé vendredi un nouvel ultimatum à l'actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina, lui donnant jusqu'au 16 mars pour respecter les accords de sortie de crise sous peine de sanctions.

Avec cette décision, la menace de sanction devient plus précise. Les autorités de la transition ont jusqu’au 16 mars pour revenir aux accords de Maputo et d’Addis-Abeba. Elles doivent les réhabiliter juridiquement en droit interne, les textes ayant été annulés par ordonnance, puis s’y conformer en travaillant avec le médiateur.

Si elles n’obtempèrent pas, les sanctions ciblées tomberont dès le 17 mars : interdiction de voyager, gel des avoirs financiers, isolement diplomatiques. La liste des personnalités à sanctionner le cas échéant sera établie par la Commission de l’UA d’ici le 17 mars.

Dans une lettre envoyée au président de la Commission le 16 février, Andry Rajoelina subordonnait la mise en place d’institution de transition, à la tenue d’élection législative en mai prochain tout en accueillant positivement la reprise du dialogue.

Le groupe de contact international qui s’est réuni jeudi 18 février à Addis-Abeba a jugé insuffisante les propositions des autorités de transition.

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