Sur les images, on reconnaît une zone désertique. On reconnaît également les trois otages espagnols. Ils ont l’air fatigué mais pas abattu. Derrière eux, des hommes armés, ils sont enturbannés.
On aperçoit également sur une banderole un message écrit en langue arabe. Ce document, preuve de vie des otages espagnols, n’est pas daté. De source proche du dossier, on souligne, sur les six Européens enlevés, le sort des trois Espagnols est moins préoccupant. Les ravisseurs ont donné signe de vie de ces otages : l’un d’eux blessé a pu être soigné. Et les négociations pour leur libération avancent.
En revanche, la situation est plus difficile pour les deux Italiens et l’otage français Pierre Camate. Pour leur libération, al-Qaïda exige celle de quelques-uns de ses combattants actuellement emprisonnés sur le territoire malien. Bamako a déjà répondu : « Pas question de libérer des terroristes ».
Depuis ce jeudi, des élus et personnes influentes dans le nord sont sur le terrain. Leur objectif : demander aux ravisseurs de ne pas mettre en danger la vie des otages italiens et français.