Les combats se poursuivent à la frontière saoudo-yéménite

La situation à la frontière du Yémen, Abdoul Malik al-Houti, le chef des rebelles chiites a proposé il y a 3 jours un cessez-le-feu à l’Arabie saoudite. Les autorités saoudiennes refusent de discuter avec des rebelles. Notre correspondante Clarence Rodriguez, seule journaliste francaise à s'être rendue dans le sud-ouest de l’Arabie saoudite à la frontière du Yémen, a pu constater qu’il n’y avait toujours pas de trêve.

Avec notre envoyée spéciale à Jizan, Clarence Rodriguez

Sur le terrain, les affrontements se poursuivent. Des tirs sporadiques retentissent à al-Waoudal poste stratégique des forces saoudiennes, situé dans la montagne. Il y a encore une semaine cette zone était occupée par les rebelles.

Le prince Khaled Bin Sultan, ministre de la Défense est venu sur le front où il a rendu visite à ses troupes. Il a en effet confirmé que les insurgés zaïdites ne s’étaient toujours pas retirées du territoire saoudien contrairement à ce que le chef des rebelles Abdoul Malik al-Houti, prétend. Il a ajouté que des tireurs isolés continuent de faire de la resistance.

Pour que ce conflit cesse, l’Arabie saoudite suggère que le gouvernement yéménite cantonne les rebelles houtistes, c'est-à-dire partisan d'Abdel Malek al-Houti qui a lancé cette rébellion en 2004 sur son territoire. Ainsi Riyad se retirerait de ce conflit qui finalement, il convient de le rappeler, est une affaire interne au Yémen. A ce jour les forces saoudiennes recensent 300 tués et 1 500 prisonniers.

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