Avec notre correspondant à Colombo, Mouhssine Enaimi
Le gouvernement a annoncé que le général Fonseka ne pourrait pas être président, même s’il était élu. En fait, ce que dit la commission électorale est simple : le président doit être un citoyen sri-lankais et il doit aussi répondre à des critères de santé ainsi qu’à un critère d’âge.
La commission électorale ne voit aucun obstacle à la légitimité de la candidature du général Fonseka. Effectivement, il est conseillé d’être inscrit sur la liste quand on se présente pour les élections mais, sur le plan juridique, l'ex-général pourra être président s’il est élu. On devrait le savoir mercredi 27 janvier.
Près de quarante ans de conflit dans le pays, une campagne émaillée de violences, le scrutin semble s’inscrire dans cette ligne. On se souvient que pendant la campagne, il y a eu plus de 800 incidents, dont une centaine qui impliquait des armes à feu. La crainte de nouveaux incidents pendant le scrutin a amené les autorités à mettre ne place un imposant dispositif de sécurité.
A Colombo, la capitale, tout s’est passé dans le calme. La sécurité était très accrue et tous les check-points de la ville étaient en service. En revanche, dans le Nord, dans les régions tamoules, le climat était un peu plus tendu. Il y a eu six grenades à Vavuniya, deux grenades à Jaffna et, dans les camps de déplacés, certaines personnes ont pu voter, d’autres non.