Les deux cercueils dressés sur l’esplanade du Palais des congrès étaient entourés par le président Faure Gnassingbé, les membres du gouvernement et les familles des deux victimes. Les ministres angolais des Affaires étrangères et celui de la Santé, dépêchés à Lomé, étaient aussi présents. La Confédération africaine de football (CAF), une fois encore, a brillé par son absence.
C’était une cérémonie de grande émotion. Faure Gnassingbé a donné, à titre posthume, à Stanislas Ocloo et à Abalo Amélété le rang d’officiers de l’Ordre de Mono. Puis se sont succédés les témoignages du mitraillage du bus, lus par le médecin de l’équipe nationale togolaise.
Dans l’oraison qu’il a prononcée, Rock Gnassingbé, président du Comité d’organisation de la CAN pour l’équipe nationale, a repris les rumeurs persistantes de l’existence d’un « signe indien », une malédiction qui s’acharne sur le football togolais. Il a suggéré qu’une stèle soit mise en place pour les victimes du sport togolais.
Stanislas Ocloo et Abalo Amélété, morts dans le mitraillage du bus togolais allant à la Coupe des nations au Cabinda, seront inhumés par leurs familles, respectivement de 23 et le 30 janvier prochains.