Les anciens Premiers ministres - Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin -, Bertrand Delanoë, Simone Veil, Charles Pasqua, tous émus, Martine Aubry ou François Bayrou, tous se sont succédé sur les pavés de la cour d’honneur avant leur entrée dans la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides.
Les y ont rejoints les membres du gouvernement, les anciens présidents Giscard d’Estaing et Jacques Chirac, les présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale, le Premier ministre François Fillon, et bien sûr, le président Sarkozy accompagné de son épouse qui ont pris place aux côtés des proches de Philippe Séguin, ses quatre enfants et son épouse.
Ils étaient donc plus de 500 réunis en la cathédrale pour l’arrivée du cercueil recouvert du drapeau tricolore porté par dix gardes républicains. La cérémonie, célébrée par le cardinal André Vingt-Trois, s’est achevée par l’éloge funèbre de Philippe Séguin prononcé par Nicolas Sarkozy. Un éloge dans lequel il était autant question de l’homme que de l’homme politique, du petit enfant de Tunis que du serviteur de la République.
A l’issue de la cérémonie religieuse, les participants se sont rendus dans la cour d’honneur des Invalides où les honneurs militaires ont été rendus à l’ancien pupille de la nation et ancien président de l’Assemblée Nationale.
Philippe Séguin sera inhumé mercredi 13 janvier dans le caveau familial de Bagnols-en-Forêt, un petit village du Var sur les hauteurs de Fréjus-Saint-Raphaël. Il y reposera face à la Méditerranée, aux côtés de ses grands-parents et de sa mère, décédée en octobre dernier.