Former un gouvernement d’union nationale, attribuer les portefeuilles, les accords antérieurs sont toujours officiellement d’actualité. Mais au vu des blocages les compromis s’imposent.
Petit rappel de Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine : « Pour la communauté internationale et pour l’Union africaine ça ne peut pas être un acte unilatéral. Des accords avaient été signés sur la durée de la transition, un gouvernement de transition, etc. C’est cela qui est remis en cause. L’objet de la mission que je vais conduire c’est de ramener tout le monde sur les rails mais avec des propositions concrètes. Il ne s’agit pas de répéter la même chose mais de revenir à une décision consensuelle ».
Fait nouveau, l’accent est mis sur la nécessité d’élections générales dans de brefs délais.
C 'est, notamment, l'avis d'Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération : « Je crois qu’il y a une nouvelle chose : tout le monde est d’accord maintenant pour dire que les élections à Madagascar sont vraiment désormais très urgentes, compte tenu de la situation du pays. C’est quelque chose, je crois, qui est désormais acté. Je crois que c’est un élément très important qui sort de la réunion d’aujourd’hui », résume Alain Joyandet.
La communauté internationale veut à présent négocier les conditions d’organisation des élections générales.