Avec notre correspondant à Londres, Adrien Sterm
La police anti-terroriste britannique est en train de vérifier si Abdul Farouk Abdulmutallab, le nom donné par le jeune Nigérian suspect apparaît dans ses fichiers, car un Umar Farouk Abdulmutallab figure bien dans la banque de données américaine qui contient les noms des personnes connues ou soupçonnées pour leurs liens avec des terroristes, ou des organisations terroristes. Cette liste comprendrait plus de 500 000 noms, or l’on sait que les services de sécurité britanniques coopèrent étroitement avec leurs homologues américains.
En ce qui concerne le fait qu’il aurait étudié dans la capitale britannique, l’université de Londres indique dans un communiqué qu’elle n’a aucune trace d’un Abdul Farouk Abdulmutallab, mais confirme qu’un étudiant du même nom, mais dont le prénom est différent a suivi un cursus d’ingénierie mécanique de septembre 2005 à juin 2008. Il n’y a aucune preuve pour l’instant que c’est la même personne qui est mentionnée par les médias.
En tout cas ce qui a été vérifié, c’est que son père, un ancien ministre et un ancien président de la First Bank of Nigeria, possède un appartement dans Mansfield Street, non loin de l’University College of London. La police a effectué une perquisition et installé des barrières devant l’immeuble.