Le ministère de l’Intérieur continue ce qui s’apparente à un coup de balai dans la province de Mindanao, où a eu lieu ce massacre, dont les bourreaux seraient les élus locaux. Dans ce nettoyage, la police est un échelon stratégique, car ses chefs sont justement nommés par les élus. Dans ce cas, le chef de la police provinciale est même soupçonné d’être directement impliqué dans le massacre. Il est en ce moment, détenu à Manille.
Des témoins ont également expliqué que les policiers des villes voisines avaient couvert les criminels par des barrages. Ce sont donc tous ces policiers qui sont aujourd’hui relevés de leurs fonctions.
En tout, cinq membres de ce clan des Ampatuan, dont trois maires et maires-adjoints, sont aujourd’hui inculpés dans l’enquête. Le ministre de l’Intérieur a demandé ce mercredi des comptes au gouverneur de la région, qui est également un membre de cette famille.