Avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca
C’est une hausse des cas quasiment constante depuis début novembre, démontrant que les restrictions sanitaires peinent à faire effet. Les 631 cas enregistrés samedi ramènent le pays aux chiffres du début du mois de mars, lorsque la Corée du Sud faisait partie des premiers foyers d’infections au monde.
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« Notre pays affronte la plus grave crise depuis le début de l’épidémie. » Ces mots du Premier ministre Chung Sye-Kyun, ce dimanche 6 décembre, montre à quel point les autorités sud-coréennes prennent au sérieux cette reprise épidémique.
Des contaminations concentrées autour de Séoul
Les trois quarts des nouvelles contaminations sont concentrées dans la région de la capitale, qui va affronter des restrictions strictes. Tandis que le pays sera au niveau 2 sur 3, le Grand Séoul passe au niveau 2,5. Ce qui signifie des compétitions sportives à huis clos, la classe à la maison pour les deux tiers des élèves et l'interdiction des rassemblements au-delà de 50 personnes.
À la différence des pics épidémiques de février et d’août, le traçage des cas contacts apparaît moins efficace. Alors que jusqu’ici, c’était la faculté à rompre les chaînes de contamination qui avait permis au pays de résister au virus sans confiner, il semble que cette troisième vague soit bien plus difficile à contrôler.