Avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca
L’inquiétude s'amplifie pour les autorités sud-coréennes. Les indicateurs ne sont pas très bons et surtout, les chaînes de contaminations sont moins bien identifiées que lors des vagues précédentes.
Les foyers, très limités jusqu’ici, se sont diversifiés : réunions privées, églises, hôpitaux, et même au sein de l’armée. Alors que le traçage de cas contact faisait la force du modèle sud-coréen, les plus de dix mois d’efforts de ces brigades sont mises en danger par cette troisième vague.
Inquiétude à l'approche du baccalauréat
Qui plus est, la semaine prochaine, 500 000 étudiants se réuniront pour le Suneung, l’équivalent du baccalauréat. Un véritable défi pour le gouvernement qui a constaté une hausse de la contamination chez les jeunes. Un plan précis est pourtant mis en place afin de limiter les dégâts : hausse de 58 % du nombre de centres d’examen pour respecter la distance entre candidats, vitre entre chaque table et hausse de la capacité de tests pour l’occasion.
Pour autant, la hausse des infections concentrées dans les grandes métropoles pourrait mettre en danger les capacités du pays en lits de soins intensifs. Seuls 25 étaient encore disponibles dans la région de la capitale le 23 novembre.
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